Les monuments

La Mairie

La Mairie de Saint Laurs

La Mairie de Saint-Laurs date du début du 20ème siècle.

A la fin du siècle précédent, l’activité minière étant en constante augmentation, ainsi que la population, les bâtiments servant de Mairie et d’école, situés à la Girardière, devenaient trop exigus.

Le 7 mai 1899, la municipalité décide alors de construire une Mairie et une école dans un lieu plus central de la commune ; le secteur du Pont est retenu à mi-chemin entre le bourg de Saint-Laurs et le bourg de La Rampière.

Le plan présenté par Monsieur MONGEAUD, architecte départemental étant accepté, les travaux peuvent débuter en mai 1900.

Dès le 1er juin 1901, la municipalité s’installe dans une Mairie toute neuve. Le bâtiment divisé en trois parties, abrite la Mairie (aile droite), la salle du Conseil et des mariages en son centre et un logement dans sa partie gauche. La parfaite symétrie du bâtiment est soulignée par un fronton en pierres de taille sculptées et gravées du nom « Mairie », de la date de construction et des lettres « RF » représentant la République Française. On notera aussi les ornements de briques sur les façades des ailes gauche et droite et sur les cheminées ainsi que la toiture en ardoises différente de celle de l’école qui est en tuiles.

Fin 1921, la municipalité décide de placer le Monuments aux Morts de la guerre 1914-1918 dans l’axe du bâtiment municipal. 

A la fin du 20ème siècle, la construction d’une salle des fêtes, la modernisation de la place, la création d’un parc puis l’installation d’un terrain multisports ont permis d’améliorer l’environnement de la Mairie dont la façade a été restaurée en 2000.


Le Monument aux Morts

  • MONUMENT DESSIN
  • MONUMENT PHOTO

Le Monument aux Morts de Saint-Laurs a été inauguré en 1921 par Victor JARRIAUD, Maire de l'époque. 

Dès l'année 1916, il est créé dans notre pays, un diplôme d'honneur des militaires morts pour la Patrie. Puis en 1919, un Livre d'Or glorifiant les Morts de la Grande Guerre est institué dans les communes ce qui, de fait, conduit au recensement des soldats tués au combat dans toute la France. Chaque municipalité souhaite alors honorer leurs défunts, morts pour la Patrie, en édifiant un monument sur lequel apparaîtront les noms des martyrs de la commune. Le décrêt présidentiel du 4 novembre 1920 institue l'édification du Monument aux Morts de Saint-Laurs.

Erigé en granit, il se situe dans l'axe du bâtiment municipal de la Mairie. Le monument est décoré des lettres "RF", République Française" et d'un rameau d'olivier symbole de paix dans notre culture occidentale. Il comporte sur deux de ses flancs les noms des 31 soldats Saint-Laurentins morts pour la France dont celui d’Emmanuel GIRARD qui fut instituteur à Saint-Laurs.

Lors des cérémonies de commémoration des 8 mai et 11 novembre, la tradition veut que les enfants de Saint-Laurs viennent déposer de petits bouquets de fleurs au pied de ce monument en hommage à ces hommes morts au combat.


L'école Emmanuel Girard

  • Ecole Emmanuel Girard
  • Cours d'école

L’école Publique de Saint-Laurs a été dessinée par l’architecte départemental Paul-Antoine MONGEAUD et construite en même temps que la Mairie au début du siècle dernier.

Le bâtiment de 27 mètres de long par 8 mètres de large, abrite 3 classes. Il est construit en pierres et des moellons de calcaire composent les chaînes d’angle. La façade Est est flanquée de 8 grandes fenêtres plus hautes que larges et de 3 portes. Le bâtiment est complété d’un préau soutenu par des poteaux en bois. On retrouve dans son architecture les éléments communs à plusieurs ouvrages de Monsieur MONGEAUD et notamment les ornements de briques au niveau des fenêtres et de la façade.

La toute première rentrée des classes, le 1er octobre 1901, a vu arriver sur les bancs de l’école, 140 garçons répartis dans les trois classes que compte le bâtiment. Aujourd’hui, une soixantaine d’enfants de la petite section au CM2 occupent les locaux qui ont été complétés d’un bâtiment modulaire pour répondre aux normes actuelles d’accueil du public.

L’école porte le nom d’ « Emmanuel GIRARD », en hommage à l’instituteur adjoint à l’établissement, tué à Verdun le 22 février 1916 à l’âge de 23 ans. 


Le Stade Gérard Beaurain

En 1996 lors de la réalisation du projet d'appellation des rues, le stade est baptisé du nom de "Gérard BEAURAIN" décédé le 1er janvier 1993.

Il avait créé la section "Sports et Loisirs Football" en 1979 et l'avait présidée pendant 11 années. Gérard BEAURAIN était très apprécié des jeunes de l'époque.

La Salle Serge Gaudin

  • Salle Serge Gaudin
  • grande salle vue derriere le bar
  • grande salle
  • petite salle
  • petite salle vue ext
  • plan salle

La construction d'une salle des fêtes fut évoquée la première fois sur les registres communaux résumant la réunion du 16 avril 1984. Mademoiselle BICHON, architecte à Coulonges sur l'Autize est choisie pour mener l'étude. A l'été 1985, les différents lots sont attribués et les travaux peuvent commencer, le montant total de la construction s'élève à 717 000 Francs (109 000 €) pour la partie concernant la grande salle sur carrelage et les annexes (cuisine, réserves, sanitaires). La salle est mise en service en juillet 1986.

En juin 1988, il est convenu de la construction d'une annexe à la salle socio-éducative. Ces travaux sont  menés par Monsieur MILANESE, mètreur à Coulonges sur l'Autize et représentent 165 000 Francs (25 150 €).

Enfin, les derniers travaux liés à la salle datent de 2012 et concernent la construction d'un local de stockage et de sanitaires adaptés aux personnes à mobilité réduite pour un coût de 110 000 € (y compris l'accessibilité extérieure - hors chaufferie). Ils ont été entrepris en même temps que l'installation de la chaufferie bois desservant non seulement la salle mais également tous les autres bâtiments communaux (école, cantine, Mairie, logement communal)

En juin 2015, la salle socio éducative a été baptisée du nom de "Salle Serge GAUDIN" en hommage à l'ancien Maire (de 1963 à 2001) à l'origine de sa construction, et qui est décédé en 2014.


L'église

  • Eglise Saint Laurent
  • Eglise de St Laurs
  • l'Abbé Sabouraud
  • Hôtel Eglise St Laurent
  • Vitrail St Laurent Ste Barbe
  • La chapelle des Morts
  • La chapelle de la vièrge

Après une longue promenade, faites une pause dans sa belle église (clocher du XIème siècle) dont le chœur abrite un vitrail honorant Sainte Barbe (patronne des mineurs) et bien sûr, Saint Laurent.

La première construction date du début du 11ème siècle ; un nommé POUZIN fait édifier une petite chapelle de style roman sur les bords du ruisseau dit de « la grande pierre ». Dédiée à Saint Laurent, elle se compose du clocher actuel et de la chapelle de la Vierge.

Au 15ème siècle, l’église est considérablement agrandie, on construit une grande nef à plafond plat et le chœur actuel, de style gothique. Une petite chapelle, dite « chapelle des Morts », est ajoutée sur la partie droite de l’édifice au début du 16ème siècle.

L’église prend sa forme définitive au 19ème siècle, on agrandit la nef centrale en 1830 et on ajoute une sacristie en 1850, en respectant le style roman de la façade ouest.

A la fin du 19ème siècle, les sociétés de Houillères de Saint-Laurs contribue à l’amélioration de l’église. En 1880, elle fait construire une tribune au fond de la nef, laquelle est démontée en 1970. Le meilleur souvenir de cette époque minière date de 1896 ; la société des Houillères fait don à la paroisse d’un superbe vitrail signé FOURIER en 1896. Ce vitrail représente Saint Laurent, patron de la paroisse et Sainte Barbe, patronne des mineurs.

Bâtiment communal non classé, la longue vie de l’église Saint-Laurent a nécessité de nombreux travaux d’entretien, mais les travaux les plus importants de son histoire datent de la fin du 20ème siècle – en 1992, le Conseil Municipal prend une décision importante en faisant restaurer totalement l’intérieur de l’édifice, travaux suivis en 1998 par une restauration complète de l’extérieur.

En mémoire de l’abbé SABOUREAU, curé de Saint-Laurs en 1561 et sauvagement assassiné par les hérétiques en 1568, la municipalité décide d’appeler la petite place devant l’église « place de l’abbé SABOUREAU - 1568 »


Le Pont de 5 Mètres

  • Pont de 5 mètres en hiver
  • Pont de 5 mètres au printemps
  • Pont de 5 mètres intérieur

Le pont de 5 mètres, 28 mètres de long, 5 mètres de large, a été construit en 1867 pour permettre le passage de la voie ferrée Bressuire-Niort.

La gare de Saint-Laurs, ouverte le 28 décembre 1868 a permis d’acheminer plus facilement le charbon extrait sur notre commune, en empruntant ce tout nouveau mode de transport.

Pendant de nombreuses années, les voyageurs ont pu se rendre à Niort à partir de la Gare de Saint-Laurs, et, quelques années plus tard à partir de la halte des Vivandières, toute proche.

Le pont de 5 mètres présente une particularité, celle de voir passer sous son arche, à la fois, un ruisseau dit de « la Grande Pierre » et un passage piéton.


La Grande Fontaine

  • Lavoir La Grande Fontaine
  • Pompe de La Grande Fontaine

La source de la grande fontaine coule depuis de nombreux siècles et n’a jamais tari.

Elle alimente le ruisseau dit de « la grande pierre » qui passe derrière l’église.

Fournissant une eau très pure, elle est utilisée par les cultivateurs pour abreuver leur bétail. La vieille pompe à bras a été remplacée par une pompe électrique.

Le lavoir, autrefois très fréquenté et restauré en 1998, est le dernier existant sur la commune.

C’est à la grande fontaine que le Marquis de NETTANCOURT trouve pour la première fois du charbon à Saint-Laurs, en fonçant un puits à 33 mètres de profondeur le 8 mai 1838.

Le Quaireux (Place de la Rampière)

Place de la Rampière

Le « Quaireux » ou « Queureux », veut dire vieille place.

Au cours de sa longue histoire, la place du Bourg de La Rampière a connu de nombreuses manifestations. Autrefois, il existait une mare située à l’emplacement du local technique qui était le rendez-vous des canards et des oies du voisinage, mais aussi des bêtes qui venaient y boire en rentrant des champs.

La place prend sa forme actuelle en 1881 – le 2 février 1881, le Conseil Municipal décide de créer une promenade bordée d’arbres. Les platanes les plus anciens ont été plantés en mars 1881.

De nombreuses fêtes y ont été organisées, notamment le 14 juillet, devenu fête nationale, le 8 juin 1880. Dès 1882, la municipalité décide de le fêter dignement en organisant sur la place des jeux, un bal, et le soir, un feu de joie et le tir du 1er feu d’artifice communal.

De 1839 à 1916, l’époque minière a amené sur la place de nombreuses activités supplémentaires. Les mineurs aimaient se réunir chaque dimanche au « Café du midi » (dernière maison à droite avant l’ancienne boucherie) à partir duquel ils organisaient des jeux sur place, c’est d’ailleurs en ce lieu qu’ils créèrent leur première chambre syndicale, le 21 janvier 1896.

Devant l’accroissement de la population (1 315 habitants en 1906), et après avis du Préfet, la municipalité organisait un marché important tous les vendredis matin.

De plus, deux grandes foires annuelles ont été créées à partir de 1874 (deuxième vendredi d’avril et lundi suivant la Saint Laurent). Sur la place, on pouvait voir bœufs, vaches, veaux, chevaux, moutons, chèvres et porcs.

Ces deux activités ont périclité et totalement disparu à l’approche de la guerre 1914-1918.

Mises en sommeil forcé pendant la guerre 1939-1945, les fêtes ont repris avec le retour des prisonniers.